La maison Max LE VERRIER réalise en bronze et en fonte d’art, à partir des modèles et moules originaux dont elle a l’exclusivité,
ses propres œuvres, mais édite également celles d’autres sculpteurs, dans les mêmes conditions et avec le même savoir faire qu’autrefois,
chacune étant réalisée sur commande uniquement.

Notre atelier valorise l’irremplaçable finition manuelle.
Il s’est attaché, depuis sa création en 1926, à maintenir l’intervention de la main à chaque étape de la fabrication.

1ère étape : LA FONDERIE

Le fondeur coule manuellement, à la louche, le métal en fusion, à une température avoisinant les 400 degrés, dans les moules originaux
(datant des années 1920-30 et conçus par MAX LE VERRIER lui-même), pour reproduire, après un très léger refroidissement la sculpture désirée.
La coulée est une opération très délicate qui reste un moment magique. Elle concrétise le travail du sculpteur.
Elle est déterminante, car de la qualité de cette fonte dépendront les travaux ultérieurs de finition.

2ème étape : LA CISELURE ET LA MONTURE

La sculpture sortie de fonderie arrive à présent entre les mains du ciseleur.
A l’aide de petits burins de formes diverses, de petites limes, de rifloirs, de grattoirs, de brunissoirs…, le ciseleur doit faire disparaître minutieusement les bavures, les raies froides et les soudures, il retouche, ravive la moindre forme, le moindre détail de la future sculpture.
C’est là que s’exprime toute la virtuosité du ciseleur. Il termine son travail par un polissage extra fin.
Le travail de monture consiste à assembler les sculptures de façons diverses :
souder les différentes parties (il peut y avoir jusqu’à 6-7 moules pour une seule et même statue de grande taille),
limer les parties jointes, percer, tarauder, fraiser, et tout cela dans un ordre différent selon chaque oeuvre.

3ème étape : LA PATINE

L’oeuvre en fonte d’art ou en bronze sortie d’atelier est brillante et de couleur claire.
Elle est alors patinée suivant l’une des deux méthodes indiquées ci-après :

La patine aux poudres :
les sculptures sont traitées avec une couleur de fond et des produits spéciaux, inertes (pigments, cires, vernis…) essuyés et séchés à l’étuve.

La patine aux acides :
les sculptures sont chauffées, touchées avec des pinceaux imbibés d’acides, lavées puis chauffées à nouveau.
Ici interviennent le talent, l’expérience de l’ouvrier qui, selon la nature et la concentration de l’acide employé, le degré de chauffe,
le nombre de lavages, obtiendra des tons allant du vert antique au vert de gris, ou différents bruns.

4ème étape : LE MONTAGE SUR SOCLE EN MARBRE

Je tiens à remercier, au travers de cette rubrique, les femmes et les hommes ayant travaillé dans les ateliers LE VERRIER.
De par leur talent propre, fait de dons naturels complétés par des années d’études, d’expérience, de travail,  
ils ont permis que les sculptures soient toujours d’une qualité d’exécution irréprochable.
Ils m’ont transmis leur précieux savoir faire qui me permet aujourd’hui d’exercer un métier artisanal difficile mais passionnant.